J’avais entendu dire que lorsque qu’on était mourant on voyait passer sa vie devant les yeux. Ce n’est pas vrai, … en tout cas ça ne l’est pas pour moi. Enfin pas tout à fait... Ce sont plutôt les évènements qui m’ont conduit jusqu’au porte de la mort qui ne cessent de me tourmenter. De toute manière c’est trop tard maintenant…
Partie du 19/12/15
La première chose que j’aurais voulu changer c’est le « décès » de Mc Fly quand nous nous sommes retrouvés au milieu de l’interaction entre Pompadour et deux des membres du quatuor. J’aurais dû l’empêcher de jouer son numéro de « police personne ne bouge » et il ne se fait pas pris une balle dans la tête. Après avoir vérifié que je ne pouvais plus rien faire pour lui, j’ai pris en chasse les hommes qui avaient repris leur course poursuite ce qui m’amena sur le toit. Ils se dirigeaient vers l’avant du train sautant de wagon en wagon. Ils commençaient déjà à me distancer et ne voulant ni les perdre de vue ni creuser l’écart entre nous je décidais de suivre le même parcours qu’eux. Bien mal m’en pris car contrairement à eux j’étais vêtu d’une robe et bien que je l’avais spécialement conçu pour ne pas me gêner en combat rapproché, elle consistait tout de même une sacré prise au vent. Et comme toujours trop sûre de moi je m’élançais ce qui me couta de peu de passer par-dessus bord. Avec ses sensations un peu trop fortes, je décidais de continuer mon parcours de manière plus conventionnelle.
En passant par l’intérieur des wagons je pu constater que l'altercation avait commencé au wagon fumoir où un homme gisait au sol poignardé. Le quatuor était manifestement devenu un trio. Je les ai finalement rattrapé et grâce à l’intervention d’un jeune passager je pu me débarrasser d’un des musiciens. Pendant ce temps Pompadour se battait avec son autre poursuivant sur la partie charbon de la locomotive. Ils furent rejoint par le dernier violoniste qui était jusqu’à présent occupé à une prise d’otage des conducteurs … ainsi que d’Artyom ! Ce bougre était finalement toujours dans le train et s’était visiblement fait malmener par ses ravisseurs. Les conducteurs qui étaient à nouveau libre de leurs mouvements firent piler le train qui arrivait au niveau de la gare de Viennes.
Juste avant que le train ne commença son arrêt Pompadour éjecta avec une force surhumaine un de ses agresseurs contre un pilonne de la voie ferrée, ne laissant aucun espoir de survie pour ce dernier. Puis il profita du tumulte créé par le freinage pour tenter de s’échapper dans la gare. Je le poursuivis sur plusieurs mètres mais sa vitesse me surpassait largement. Avec tout ce qui s’était passé dans le train, je savais que j’avais affaire à un vampire. Créature connue pour sa dangerosité extrême. J'ai pesé le pour et le contre et décidé de tirer sur le vampire pour protéger au mieux la population. Une balle directe dans la nuque, je me suis surprise moi-même tellement ce tir fut précis, moi qui ne pratique les armes à feu que depuis peu.
La police nous a immédiatement interpellé et nous fumes rapidement mis sous la responsabilité du club Pythagore local. Après avoir tout expliqué à nos confrères, nous avons interrogé Pompadour qui contre toute attente était toujours « vivant ». Néanmoins nous nous aperçûmes rapidement qu’il était totalement étranger à notre enquête. On me signale par la suite que M. Dutoit le jeune homme qui m'a sauvé la vie dans le train souhaite me parler. Il nous révèle qu'il a trouvé la Joconde ainsi qu'un document qui était avec cette dernière dans le train et qu’il se doute que nous étions à sa recherche. Néanmoins tant que nous ne lui disions pas qui nous étions réellement et qu’elle était la nature de Pompadour il garderait pour lui l’emplacement de la dite toile, tout en sous entendant que si une autre personne que lui ouvrait sa cachette tout le contenu de celle-ci serait détruite.
Sentant un potentiel pour notre organisation chez ce jeune homme j'ai accepté le marché, de plus je lui devais la vie. Nous avons récupéré la Joconde plus le document qui l'accompagnait et nous avons commencé à l'étudier.