La cuite (scéance du 20 octobre 2017) (en cours de rédaction)

La Cuite.

Beluel, archer du petit bosquet de la forêt de l'Ouien ouvre les yeux avec une extrême difficulté, gêné par un mal de crâne prodigieux, ses sens sont agressés de toutes parts, d'abord la vue, la pièce est plongé dans l'obscurité totale, même pour un elfe sylvain comme lui doté naturellement de nyctalopie, il faut forcer pour se faire à cette absence de lumière, son odorat ensuite, se mêle ici une odeur de transpiration, de vomi et de sang particulièrement désagréable, le goût enfin, sa bouche pâteuse et les différents goûts d'alcool présent dans cette dernière achève de le convaincre : il a la gueule de bois, et elle est carabinée.

Il regarde autour de lui pour essayer de savoir où il se trouve, il est dans une pièce rectangulaire, en pierre, sans fenêtre, avec 2 ouvertures chacune sur un mur opposé à l'autre, autour de lui se trouve une humaine encapuchonnée allongée par terre, la tête proche d'une flaque de vomi, un elfe noir mage, ou tout du moins portant une robe de mage, et un chapeau pointu un peu ridicule, lui aussi inconscient au sol dans une posture particulièrement inapproprié au sommeil et inconfortable, ensuite une haute elfe vêtue d'une robe de prêtresse taillée très courte et fortement décolletée fait l'étoile par terre en ronflant et enfin un cadavre baigne dans son sang plus loin dans un coin de la pièce. Au prix d'un effort surelfique de ses méninges il se souvient avoir bu et fait la fête à la taverne avec les 3 inconnus gisant autour de lui mais n'a aucune idée de qui est ce cadavre. Il décide de réveiller ses camarades.

Le réveil est tout aussi compliqué pour eux, d'autant plus pour Sari, la voleuse humaine, qui est la seule personne dans ce groupe de fortune à ne pas être Nyctalope, qui ni voit donc rien, et qui a un goût de vomi séché dans la bouche.

« Sh’ta Imiss Anzzer »  à ces mots prononcés par Erwald le givré, le mage Elfe noir, un halo de lumière, partant de son bâton et englobant nos 4 protagonistes, permit à Sari d'y voir plus clair et de voir que l’haute elfe, qui n'avait pas l'air frileuse, était entrain de se recoiffer visiblement habituée au lendemain de soirée arrosée.

« Salut je m'appelle Stéphanie, je suis une prêtresse de Slanoush ! Et vous vous êtes qui ? » Dit cette dernière nonchalamment.
« Je suis Belluel archer du petit bosquet de la forêt d'Ouien, je suis un ranger.
-Moi c'est Erwald le givré, mage de feu.
-Je m'appelle Sari.
-huuummm Erwald t'es plutôt mignon, tu veux un câlin ? Demande la prêtresse de Slanoush »
Le décolleté de Stéphanie fait son effet, et fait oublier des centenaires de rivalité raciale entre elfe noir et autres races elfiques, Erwald se laissa enlacer.

Tout le monde s'efforce de se souvenir de comment ils sont arrivés ici, il leur revient des bribes de la soirée chargé en alcool à la taverne mais rien de plus pour l'instant. Le mage s’empresse d'aller fouiller le cadavre, sur lequel il ne trouvera que quelques pièces d'or et une bague orné d'une fausse pierre précieuse. Pendant ce temps Sari aperçoit le corps pour la première fois grâce au bâton du mage et se revoit très clairement entrain de le tuer d'un coup de dague dans le dos, elle décide de garder cette information pour elle, ne connaissant pas les autres personnes présentent, mais c’était sans compter sur la manie de Stéphanie d'observer les gens de la tête aux pieds. En effet elle repère immédiatement qu'il y a du sang sur sa dague, tellement mal nettoyé qu'il y en a partout sur le fourreau.

Elle la pointe alors du doigt en lui demandant pourquoi il y a du sang sur sa dague, s'en suit alors un début d’échauffourée entre la prêtresse qui voudrait utiliser un prodige pour la forcer à avouer quelque chose dont elle ne se souvient pas elle-même, elle répond en sortant sa dague sous le cou de l'elfe, cette dernière recule et les choses se calment. Le mage, qui en a un peu marre, éteint son bâton, après tout il voit dans le noir, pourquoi gaspiller son énergie pour ces gens ?

La prêtresse décide alors d’utiliser le prodige de la main de lumière pour éclairer pendant que la voleuse allume sa lampe à huile, Stéphanie utilise un sort pour observer l'une des 2 sorties de la pièce et voit qu'il s'agit d'un couloir vide, elle décide de s'y aventurer, Sari la suit, l’elfe noir, par pur esprit de contradiction décide de partir de l'autre côté, Belluel quand à lui tente de convaincre tout se beau monde de se calmer et de ne pas se séparer, voyant qu'il échoue lamentablement il choisit de rester sur place…

Erwald rentre dans une pièce vide, à l'exception d'un homme attaché dans un coin, il s'approche de lui, commence à le fouiller le pensant inconscient mais l'homme se réveille :
« AAAAAH que faites vous ? Pourquoi me fouillez vous ? … oh mais vous n'êtes pas le.. s'il vous plaît sortez moi de la ! Ils me torturent depuis des semaines ! Je deviens fou, il a tenter des expériences sur moi !
-Beluel ! Viens ici il y a quelqu'un ! » Cria Erwald.

Pendant ce temps, Beluel découvre un papier dans sa poche :

« Récupérez la fiole d'antidote du poison Tugulak
chez l'herboriste fou, dans les ruines de Zomur !
Attention il est un peu dangereux.
Récompense : 1000 P.O. (merci)
Archi »

Beluel ne reconnait pas son écriture, à l'exception d'une annotation en bas : « Notes : à l'entrée « Brouette » »

De leur côté, la voleuse et la prêtresse ont avancé prudemment dans les couloirs, elles sont à une bifurcation, toujours dans le noir, à gauche un court couloir se finissant par une porte, en face un couloir avec un angle au bout vers un autre couloir. Alors que Sari tente de l'en empêcher en lui disant que c'est peut être piégé, Stéphanie avance tout droit vers la porte sans aucune précaution et marche sur une dalle piégée, une pluie d'acide se déverse alors sur l’elfe adoratrice de Slanoush, la tuant sur le coup ! Bon, en réalité Slanoush observait le spectacle et décida d'être miséricordieux en la ressuscitant ailleurs, tout en laissant un double de son cadavre pour que personne ne s'en rende compte.

Sari alerte alors Beluel en criant que la prêtresse vient de tomber dans un piège.

Revenons donc sur Beluel qui a rejoint Erwald entre temps. Notons que tout nos aventuriers en herbe ont commencé à avoir des flashs de la veille, une discussion avec un vieil homme autour d'une table, quelqu'un nu sur une table entrain de danser, et le fait que visiblement, chacun de leur côté et sans se connaitre, avait décidé de fêter à la taverne leur décision de partir à l'aventure.

Ils décident d'interroger le prisonnier, qui semble ne pas savoir grand-chose, si ce n'est qu'un mage un peu fou, et dont la description ne correspond pas au vieil homme dont ils se souviennent de la veille, dirige les lieux et fait des expériences sur lui depuis des semaines. Le ranger montre le papier à Erwald qui se souvient que ce nom « Archi » est celui du vieux de la taverne ! Le mage de feu demande alors au prisonnier de rester la, il le détache et lui demande de crier très fort si jamais le mage revient, il fait un clin d'œil à l elfe Sylvain pour lui signifier qu'il a une idée.

Nos deux comparses rebroussent donc chemin. Arrivé à l'embouchure ils découvrent qu'un Zombie est sorti d'une trappe dans un mur et se balade dans ma pièce ! Le ranger décide donc de sortir son arc en appelant la voleuse et la prêtresse au loin à la rescousse, à peu près au moment où Sari les averti que Stéphanie est morte. Le mage quand à lui se retourne, sort des ingrédients de son sac et entame un rituel dans la pièce où se trouve le prisonnier.

S’en suit alors un combat particulièrement calamiteux, sans doute à cause de la gueule de bois, l'archer rate tous ses tirs, une fois au corps à corps quasiment tous ses coups d’épées passent à côté du cadavre animé, la voleuse rate lamentablement une première tentative de coup par surprise dans le dos, puis la chance tourne, le zombie réussi à se blesser tout seul comme un cake en parant un coup d'épée du ranger avant que Sari ne réussisse cette fois ci à lui entailler largement les trois quarts du dos découpant le semblant de protection qu'il porte et le laissant tomber au sol visiblement mort pour la seconde fois. Si nous étions dans un jeu de rôle je dirais que le pauvre mort vivant vient d'enchaîner un échec critique avec une réussite critique adverse !

Au même moment le mage de feu finit de prononcer les mots de pouvoir de son rituel, et un gros glyphe peint au sol de s'illuminer avant de disparaître complètement.

« Bon les gars ne rentrez plus dans cette pièce. J'ai posé un Glyphe de protection de Koundar, le premier qui marche ici se mange une pluie de lave dans la gueule ! Mouahahahah »